FR-Mérium; Monjoronson – Modifications de la Terre –Forces du Mal – Qui fait le Travail – Le 2 mai 2010 – Centre du Nouveau Mexique.
Lieu : Rio Rancho, Nouveau Mexique, USAEnseignants : Mérium et Monjoronson
T/R : Gerdean
Sujets : Modifications de la Terre, Forces du Mal, Qui fait le Travail ?Date : Le 2 mai 2010
Traduction française : Akentoh
MERIUM : Bon après-midi, mes chers petits. Je suis Mérium, votre sœur aînée. Je suis ravie de vous saluer au nom de tout le Corps Enseignant.
Etudiants : Bonjour, Heureux de vous entendre.
MERIUM : Contente de vous voir. Vous avez l’air en forme. (Merci). Nous avons apprécié vos conversations robustes, et nous sommes prêts à répondre à la question d’un de vos pairs. Monjoronson est présent pour répondre si vous êtes disposés à recevoir sa contribution. (Merci ). Je serai dans les coulisses pour regarder, observer, contempler et je reviendrai peut-être, mais pour l’instant, laissez-moi me mettre de côté pour permettre à Monjoronson de continuer.
MONJORONSON : Je suis Monjoronson. Bon après-midi. Ce n’est pas moi qui ai amené ce mauvais temps. Il était là quand je suis arrivé.
Etudiant : Typiquement printanier.
MONJORONSON : Certaines fois, le changement est difficile, d’autres fois le manque de changement est difficile. Quand vous êtes prêts à voir les choses arriver, et qu’elles n’arrivent pas, cela peut être aussi frustrant que quand les choses arrivent et que vous n’êtes pas prêts à les voir arriver, d’où la nécessité de s’adapter. Je ne veux pas faire insulte à votre intelligence en vous suggérant de ne pas avoir d’attentes, parce que vous avez tous les droits d’attendre que certaines choses à venir arrivent, car il est écrit qu’au printemps il y a le renouveau, en été la plénitude, en automne vous aurez le déclin, et en hiver le repos. C’est pourquoi, en ce début de printemps, vous assistez au changement, exactement comme au printemps d’une nouvelle dispensation. Parfois ce n’est pas aussi rapide que vous l’espérez, mais parfois c’est plus rapide que vous ne le voudriez.
Etudiant : Etes-vous en train de dire que nous sommes au début d’une nouvelle dispensation ?
MONJORONSON : Oui, bien sûr ! Vous y êtes depuis un moment déjà ! C’est la raison de tout ce qui est nouveau, de tous ces changements dont nous avons parlé il y a quelques temps déjà. Je comprends qu’il y a eu une question - une question assez longue – à propos de quelque chose que j’ai dit à un moment dans le passé. Pourriez-vous me la rappeler ?
Etudiant : Le 11 juin 2006, vous avez dit ceci à propos de la réduction de la population : « C’est inévitable, c’est déjà en préparation, nous réalisons qu’il y a des forces sur votre monde qui vont changer le nombre de votre population de façon dramatique au cours d’une très brève période de temps. »
J’ai lu que des dirigeants de notre monde désiraient réduire la population mondiale et en éliminer une partie. Un dirigeant a affirmé il y a plus de 30 ans que la population devait être réduite de quatre-vingt pour cent. Ces mêmes dirigeants pensent qu’ils sont supérieurs au reste des races humaines. Ils envisagent une domination globale d’une ampleur mondiale et prétendent que le génocide est une façon d’arriver à ce qu’ils veulent.
Quand vous dites que : « nous réalisons qu’il y a des forces sur votre monde qui vont changer le nombre de votre population de façon dramatique au cours d’une très brève période de temps », entendez-vous par là que ce gouvernement de l’ombre qui a un véritable pouvoir sur tous les autres pouvoirs et gouvernements du monde, va commettre un génocide sur une grande échelle pour abattre la population mondiale ?
MONJORONSON : Non, je ne dis pas cela. C’est vous qui dites cela. Vous avez supplanté mon commentaire à propos des « forces » avec votre interprétation que ces « forces » sont des gouvernements et/ou des principautés. Ce sont deux choses différentes. Les gens ont toujours des réponses face aux catastrophes naturelles, et moi je parlais de catastrophes naturelles, et il apparaît que certaines de ces choses que j’avais prédites sont en fait en train d’arriver. Souvenez-vous, le mois dernier, j’étais ici en quelque sorte comme un ingénieur pour voir si le pont allait résister aux tremblements de terre et autres. C’est un exemple de ce dont j’ai parlé. Comment votre monde va-t-il faire face à tous les changements dynamiques physiques qui se présentent à vous à cet instant de votre histoire géologique ? Comment vos gouvernements et vos structures de pouvoir vont gérer ces catastrophes physiques et/ou ces préoccupations, est un sujet totalement différent.
Il vous appartient de faire la distinction entre les deux. Personne ne peut être rendu responsable pour « des actes de Dieu ». Ils sont une partie naturelle du processus d’évolution du développement planétaire. Urantia est encore une jeune planète. Elle se refroidit encore. Les plaques tectoniques sont encore instables. Les volcans sont toujours la preuve d’un ventre mou. Vous pouvez d’une certaine façon vous préparer à ces désastres, ou prendre des mesures pour ne pas subir leurs impacts négatifs, en étant simplement attentifs au monde sur lequel vous vivez, et aux prévisions concernant ces catastrophes naturelles, en vous basant sur l’histoire.
Beaucoup de gens choisissent de vivre sur les flancs de collines, alors qu’ils ont vu des maisons détruites par des glissements de terrain. De très nombreuses personnes vivent dans des zones inondables, et ne doivent donc pas s’étonner si elles se font envahir par les eaux, tout comme ces gens vivant dans la trajectoire de typhons et d’ouragans qui doivent se tenir prêts à consolider leurs ouvertures quand la saison des ouragans s’annonce. Tout cela fait partie de ce que c’est de vivre sur un monde matériel, en particulier si celui-ci est soumis à des changements naturels.
Etudiant : Est-ce que peut-être votre déclaration voulait nous avertir que ces événements allaient arriver ? Ce n’est pas une mauvaise chose, mais… juste savoir que cela va arriver et être prêt. Ce n’est pas un monde mauvais, c’est que notre monde est encore jeune et il se stabilise. Nous devrions réaliser cela sans que vous n’ayez besoin de nous le dire.
MONJORONSON : Vous devriez vous en rendre compte sans ressentir que je viens de vous donner un avertissement. Vous devriez savoir ces choses concernant votre monde sans que j’ai besoin de vous les dire, et les ayant dites, vous ne devriez pas être choqués ou abasourdis que je dise des choses pareilles. Je n’ai rien à voir avec tout cela. N’importe qui peut faire ces observations. Si vous vivez sur la faille de San Andreas, vous devez vous attendre à subir un tremblement de terre. Si vous vivez à l’ombre du Vésuve, vous pouvez anticiper une coulée de lave ou des cendres volcaniques. C’est élémentaire !
Etudiant : Si la décimation arrive, comment les choses vont-elles changer si ces familles élitistes et égoïstes ne sont pas éliminées ? Si ces familles dirigeantes égoïstes sont autorisées à rester, ils vont profiter de cette décimation pour avoir plus de contrôle encore sur leurs frères. Ce que j’aimerais savoir, c’est si ces élites dirigeantes vont oui ou non être retirées de notre dimension terrestre vers la suivante, de façon à ce que les personnes qui veulent un changement allant vers la Lumière et la Vie, le voient arriver. Je ne vois pas comment nous allons jamais pouvoir commencer à atteindre les premières étapes de la Lumière et la Vie, si le mal et des hommes égoïstes et cupides, cherchant la domination totale et le génocide, sont autorisés à rester.
MONJORONSON : A l’évidence, en partie vous avez peur que quand le désastre arrive, il va y avoir ceux qui vont en profiter indûment. Vous êtes inquiets que les puissances et les principautés qui dirigent votre monde vont renouveler avec enthousiasme leurs efforts pour dominer et diriger le monde à leur bénéfice égoïste personnel… ceci n’est pas quelque chose de nouveau. Cela existe depuis l’origine des temps. Caligastia l’a commencé – et sans doute que c’est arrivé bien avant que Caligastia ne vienne. Et cela a continué avec chaque génération depuis.
Depuis l’époque du Christ, des pouvoirs se sont effectivement érigés. Rome, bien sûr, était au pouvoir quand il était là, mais depuis lors, il y a eu de nombreux changements dans les gouvernements, et de nombreuses puissances ont pris leur tour à être les pouvoirs craints à des moments divers. C’est la nature de la bête – celle qui cherche à s’imposer, qui cherche le pouvoir, qui cherche à imposer sa loi sur tout et tout le monde. Quelques uns sont des pouvoirs bénéfiques. D’autres sont le mal, et eux aussi viennent et repartent. Ils naissent puis meurent, si ce n’est pour d’autres raisons que celles d’être finies, ils sont temporaires et ne peuvent durer pour toujours. Alors oui, il y a certaines familles, à commencer par les Médicis au Moyen-âge et d’autres plus récemment. Il y a l’élite, ceux que vous assimilez au symbole de la tête de mort, les 400 les plus importantes, qui possèdent la plus grande partie des richesses, qui pensent qu’ils possèdent la terre entière, et véritablement, ils rendent la vie misérable à beaucoup. Mais les moustiques font la même chose. Vous pouvez transcender leur influence.
Pour ce qui est de manipuler les gens en-dessous d’eux, il y a du vrai, mais plus vous craignez le pouvoir qu’ils ont sur vous, et plus vous leur en donnez. Jésus a dit : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Si vous vous conformez à certains comportements rudimentaires, vous pouvez passer au travers du radar de leur œil d’aigle, et vivre une vie ordinaire, même une vie resplendissante, sans être une menace pour leur standing. Est-ce qu’ils détruisent des races de gens ? Est-ce qu’ils encouragent les génocides ? Est-ce qu’ils contribuent à la disparition de peuples entiers et de nations ? Oui, ils l’ont fait, et ils chercheront à continuer de faire ce qu’ils pensent être nécessaire pour tenir à distance ces forces qui sont une menace pour leur base d’opération, et cela inclut la richesse, car ils adorent la richesse, voyez-vous, ainsi que le pouvoir et leur habileté à manipuler les gens, les principautés, les nations et les gouvernements. Et pourtant, ils ne sont pas plus le mal, en général que l’Eglise Catholique ou le AFL-CIO (N. d T. : Fédération Américaine du Travail – Congrès des Industries et des Organisations) ou encore les Boy scouts américains.
Tout est relatif, vous voyez. Et vous pouvez subir leur influence, ou vous pouvez rester en-dehors, car vous possédez le libre-arbitre. Le pouvoir qui vous est inhérent est plus grand que le pouvoir de toutes ces vieilles familles riches qui adorent manier les ficelles. Vous n’êtes pas obligés de réagir à leur jeu de marionnettistes. Vous n’avez pas besoin de succomber ni de plier simplement parce qu’ils ont le pouvoir. Dieu a plus de pouvoir. J’ai plus de pouvoir. Les anges ont plus de pouvoir. Les médians ont plus de pouvoir. Vous avez plus de pouvoir. Vous devez discerner comment vous pouvez accéder à votre propre pouvoir, et de le joindre au pouvoir de ceux de votre propre condition, pour aller tranquillement et faire le bien.
Si vous voulez commencer une révolution, c’est le moyen infaillible pour vous attirer des ennuis. Cela attirera l’attention sur vous, et les ennuis vont vous tomber dessus comme la pluie, mais si vous allez simplement en faisant le bien, en rendant à César juste assez et à Dieu tout ce qu’il y a, vous ne pouvez pas vous égarer. Vous avez en vous en tant qu’individu, le potentiel de faire partie d’un mouvement qui va changer le cours de l’histoire planétaire. Les catastrophes naturelles qui frappent votre monde sont les occasions que vous avez pour instruire vos semblables, et reconstruire ce qui reste de la catastrophe. Comme vous diriez : « Quand on vous donne des citrons, faites-en de la limonade ».
Je sais que cela peut sembler primaire, et je ne cherche pas à mettre en avant les problèmes auxquels vous faites face. Non seulement il y a des catastrophes physiques à toutes les étapes, semble t-il, mais il y a la maladie et la mort, il y a les accidents et les blessures de guerre. Tout cela mérite qu’on s’en occupe, car cela fait beaucoup de victimes parmi les mortels – émotionnellement, mentalement, et même spirituellement – et il faut du temps pour se remettre de ces agressions contre la vie humaine. Mais vous avez le potentiel, spécialement en tant que société ou en tant que groupe de croyants, de comprendre que nous sommes là pour vous, que nous vous aidons de notre côté. Si seulement vous saviez combien nous vous aidons, si seulement vous aviez assez la foi pour comprendre que vous ne recevez pas plus que vous ne pouvez en endurer, vous feriez face beaucoup mieux, avec moins de lamentations et davantage de prévoyance créative.
Etudiant : Je suis troublé parce que je ne vois aucune autre façon pour nous de prendre le chemin vers les jours annonçant la Lumière et la Vie pendant que ces dirigeants égoïstes sont au pouvoir. Nous essayons tous de ressembler davantage à Dieu, et d’aimer nos frères, alors qu’eux ne cherchent qu’à devenir plus égoïstes encore, et à tenir leurs frères un peu plus en esclavage.
MONJORONSON : Vous ne pouvez pas les laisser vaincre. Vous ne pouvez pas leur donner autant de pouvoir pour qu’ils puissent simplement s’en aller avec votre destinée entre leurs mains.
Etudiant : Un autre point qui me trouble en ce qui concerne le scénario de la décimation, est qu’il va y avoir tellement de chagrin et un effondrement de l’autorité. J’ai peur que si cela arrivait, il y aurait une désintégration de la loi et de l’ordre. Les gens vont pouvoir faire tout ce que leurs pulsions leur imposent. Ainsi, n’ayant plus de limites, ils vont se conduire comme des sangliers devenus fous, pour ainsi dire.
Ceci étant dit, je trouve que j’ai tellement appris d’un point de vue spirituel. Je sais que beaucoup de ce que vous nous dites résonne en moi, et j’ai bénéficié de la lecture de vos transmissions et je les applique dans mon quotidien, mais je crois qu’il n’y a pas eu assez de questions pertinentes concernant cette décimation que vous nous avez présentée. Je pense que si une chose aussi catastrophique que celle-ci doit arriver, nous devons avoir bien plus de réponses que celles dont nous disposons jusqu’à présent.
MONJORONSON : Vous devez vous pencher sur quelques facteurs avec lesquels vous devrez vous débrouiller. L’un d’entre eux est que vous êtes bombardés de mauvaises nouvelles. Les médias adorent vous agresser avec des traumatismes, des drames et des désastres. Si ce n’est pas un scandale, c’en est un autre. Un problème sur les talons d’un autre, et le tout exprimé sur un ton hyper vigilant, a tendance à vous injecter de l’adrénaline au-delà de votre état naturel. De plus, vous avez perdu le confort et l’assurance que vous apportait l’agriculture. Vous avez énormément perdu le contact avec la terre. Même vos graines ne sont plus sauves. De ce fait, sans le répit provenant de l’état d’être en harmonie avec la nature, vous vous trouvez emprisonnés dans un environnement artificiel surchargé d’excitations et de stimuli. Ceci vous rend plus vulnérables. Votre système électrochimique est en surmultiplié et vous avez tendance à craindre davantage et à voir le pire.
Lorsque vous considérez la maîtrise de soi, prenez en compte la maîtrise de vos propres réactions face à ce que la vie vous présente. Il y a de très nombreuses portes que vous pourriez fermer au vent face à l’assaut de désastres. Vous n’êtes pas obligés d’accueillir avec bienveillance chaque traumatisme qui survient … bien qu’il vous incombe de savoir ce qui se passe, parce qu’à ce moment vous êtes en mesure d’envoyer des vœux positifs à ceux qui ont besoin d’aide, et que peut-être vous vous sentirez même par moments obligés d’apporter vos services par temps de grands besoins, tout en n’étant pas obligés de vous épuiser à réagir et à anticiper chaque catastrophe dont on parle sur une jeune planète très active passant par de nombreux changements géologiques.
On pourrait penser que ce sont seulement des excuses pour les gens d’agir. Un tel comportement conduit facilement à la superstition. Je veux dire par là que s’il y a une sécheresse, certains diront que c’est parce que Dieu vous punit pour avoir utilisé trop d’eau, ou s’il pleut trop, c’est parce que Dieu vous punit de ne pas vous être installés plus en altitude. Il y a des gens qui pensent de cette façon, même si c’est absurde, parce que le temps sera ce qu’il sera avec ou sans votre assistance.
Il y a bien sûr des façons d’influer sur le temps, mais les gens ne s’installent pas pour échafauder des plans pour influencer le temps pour pouvoir accroître leur pouvoir sur le monde. Il y a des façons plus simples de faire cela, notamment en vous menaçant dans vos conforts de créatures.
J’apprécie l’invitation faite pour répondre à ces préoccupations. Y en a-t-il d’autres à traiter avant mon départ ?
Etudiant : Je me souviens d’un exemple où vous êtes arrivé en tant que superviseur d’une usine qui avait été détruite, et vous étiez présent pour aider à la reconstruction de cette usine. Je pensais que c’était une excellente métaphore. Comment se passe la reconstruction de l’usine ? Sommes-nous dans les délais ? Progressons-nous … dans la métaphore de la reconstruction ?
MONJORONSON : Franchement ce n’est pas à vous de vous en soucier.
Etudiant : Je ne me fais pas de soucis. Je suis juste curieux.
MONJORONSON : Comme vous êtes curieux, je vais vous préciser qu’il y a des employeurs, qu’il y a des investisseurs sur cette planète qui vont voir des entreprises qui ont des difficultés financières, et qui les rachètent – pas cher – et qui les remettent sur pieds depuis la base, si bien qu’elles recommencent à se développer et à prospérer. Ils font des profits en ayant ce genre d’activités. De bien des façons ils arrivent à sauver la société et les employés, parfois même le produit, bien que souvent la ligne de production doit être modifiée. Cela se passe ainsi avec la fabrication de certaines voitures. Il y a également des hommes qui sont impitoyables dans leur habileté à acheter et à vendre les vies et les intérêts des autres, qui n’ont aucun scrupule pour acheter le travail de toute une vie d’un autre homme, quand souvent il ne serait pas nécessaire de recommencer à zéro. Il ne serait pas nécessaire de le prendre au propriétaire originel, celui-ci ayant juste besoin d’un petit coup de main, d’un petit conseil peut-être. Ainsi, étant avisé de cela, je ne viens pas pour vous reprendre l’usine.
Etudiant : Non, juste la remettre en marche.
MONJORONSON : Je suis là pour étudier le cas et vous aider à la remettre en marche. Si je parviens à mettre le doigt sur des choses qui vous coûtent du temps ou de l’argent sans retour conséquent, alors il vous appartient de suivre mon conseil, et quand je vous donne des conseils, ne me craignez pas, ou n’ayez pas peur de ce que je vous dis. Cette réponse de peur est la réponse d’hier. La réponse d’aujourd’hui est de voir les choses telles qu’elles sont, de les accepter, et de ce point de vue, voir ce qui doit être fait. Nous ne pouvons que faire ressortir les points faibles ou les points forts.
Etudiant : Vous êtes l’équipe des conseillers.
MONJORONSON : Une équipe de conseillers, oui.
Etudiant : Des consultants externes.
MONJORONSON : Des consultants externes, … ou des « potentats extérieurs », si vous voulez, mais c’est votre usine, votre produit, votre travail, votre communauté et votre réalisation.
Etudiant : Bien, je crois que tout le monde est au travail, ici… beaucoup de personnes travaillant sur de nombreux projets édifiants.
MONJORONSON : En effet. C’est pourquoi nous sommes assez contents de nos efforts pour l’instant. Nous avons toutes les raisons d’être contents et vous également. Je vais vous laisser pour cet après-midi. Merci pour votre temps et pour votre attention. A la fois prochaine, adieu.
Etudiant : Est-ce que Mérium revient ?
MERIUM : Je suis Mérium. Puis-je faire en sorte de regonfler vos oreillers ? (Merci).
Gerdean : J’ai une question, Mérium. Parfois je vous entends dire – et par vous j’entends vous-même et tous les autres célestes – « Il vous suffit de croire, nous ferons tout le travail ». D’autres fois je vous entends dire « Vous êtes les bras et les jambes dans cette entreprise. C’est VOUS qui devez faire tout le travail ». J’entends aussi des contradictions telles que… J’entends parfois : « C’est notre travail de faire en sorte que cela soit fait », et parfois « Si seulement nous voulions suivre l’esprit, et obéir à l’esprit, il indiquera le chemin, et nous n’aurons pas à nous soucier comment cela va être fait ». Ainsi, quand la roue rencontre la route, je suis quelque peu perturbé de savoir à quel moment la volonté humaine est nécessaire, et quand elle ne l’est pas. De toute évidence, nous ne savons pas toujours si notre volonté est synchrone avec la volonté divine, mais dans la foi, nous présumons qu’elle l’est, et dans ce contexte, j’aimerais quelques éclaircissements, si c’est possible, pour savoir comment entreprendre certains projets qui semblent être suggérés. « C’est un défi » disent-ils. « C’est un projet. C’est un accord. C’est un travail. C’est une tâche ». A quel moment pouvons nous dire, « OK, je vais faire quelque chose ? ». Et comment pouvons-nous savoir que ce n’est pas notre propre volonté qui intervient ? Voilà … pouvez-vous nous éclairer à ce sujet, si vous comprenez bien ma question ?
MERIUM : Oui, je crois qu’éventuellement je le peux, mais pour pouvoir le faire, je vais devoir vous raconter une histoire. Je vais devoir vous emmener dans le pays de légende, au royaume de l’Esprit, qui fonctionne, que vous le fassiez ou non. Cela a une intention. Cela a un modèle. Cela a un plan. Vous pouvez même dire que cela a une prédestination. C’est pourquoi il est difficile d’opérer de façon progressive, productive, efficace, créative. Vous arrivez et vous décidez de vouloir aider. L’univers ne met pas longtemps pour intervenir. En fait, souvent tout ce que vous avez à faire c’est de prendre la décision de faire quelque chose, et les directeurs de pouvoir interviennent, les médians interviennent, et la pièce suivante de perfection paradisiaque se met en place.
Etudiant : En attendant simplement notre décision.
MERIUM : En attendant simplement votre décision, votre volonté à rechercher la volonté divine. Il y a déjà un plan inhérent en existence. Il attendait votre impulsion, votre coopération. Ainsi les deux sont vrais. Il vous suffit de dire ou de faire quelque chose qui indique que votre volonté est de faire la volonté divine pour que la volonté divine surgisse en avant dans la mesure de sa possibilité, étant donné le paradigme limité de l’existence finie.
J’essaie de trouver un exemple dans votre vie qui puisse illustrer ceci. Disons que vous possédez un pot, un pot en verre, un pot de mayonnaise, et que vous essayez d’en retirer l’étiquette. Vous voulez y mettre des billes, ou des bonbons, et vous voulez vous débarrasser de l’étiquette. Voilà la tâche. Vous trempez le pot dans l’eau pour que la colle qui retient l’étiquette au pot se dissolve. A un certain point, vous retirez le pot de l’eau, et avec l’ongle de votre pouce vous poussez l’étiquette, ce qui va ou non enlever l’étiquette en entier. Peut-être serez-vous obligés de l’enlever petit à petit, ou faire tremper le pot encore un peu, avant que la réaction chimique en cet instant prenne le relais, et que l’étiquette tombe comme si elle n’avait jamais été là.
Ainsi vous devez mettre votre pouce en action et retirer petit à petit cette chose. Peut-être cela vous demandera un effort, mais progressivement et graduellement, à cause de votre intention, cela va réussir. Bon, pour être honnête, il y a des circonstances dans lesquelles cette technique ne fonctionnera pas. Elle n’est pas supposée le faire. C’est peut-être que l’étiquette était collée sur du bois, et tout ce que vous obtenez pour vos efforts, ce sont des éclats. Peut-être que l’étiquette était peinte sur le pot, et vous ne pouvez pas tout enlever sans le sabler, ce qui va totalement changer ce que vous aviez envisagé de faire tout d’abord. Et parfois, c’est ce qui se passe avec la volonté divine.
Parfois cela ne marchera jamais, quoi que ce soit que vous fassiez, parce que cela ne fait pas partie du modèle du Paradis. Peut-être que c’est une nouvelle invention. Peut-être que c’est l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire. Peut-être que c’est une activité de passe temps en attendant de devenir sérieux pour vraiment faire quelque chose. Chacune et toutes ces options sont une partie du processus pour avancer ou ne pas avancer.
Vous vous trouviez dans une situation dans laquelle vous étiez supposé faire un travail, et vous avez rencontré un obstacle après l’autre, jusqu’à ce que votre superviseur vous crie dessus parce que vous tiriez au flanc, ou pour avoir été paresseux ou irresponsable, et pendant que vous raisonniez et vous justifiiez d’un côté ou d’un autre, vous devez finalement reconnaître que quelque chose ne fonctionnait pas, et que très probablement c’était vous-même. Beaucoup de ces choses-là se passent ainsi. Il y a de nombreuses situations dans lesquelles on a l’air actif et on semble être productif, mais à vrai dire peu de choses sont réellement faites. C’est pourquoi nous vous rappelons souvent que vous devez le faire, même si la situation devient critique, vous n’avez pas à en faire énormément. Vous devez simplement le vouloir.
Ceci rejoint le dicton qui dit : « C’est l’effort qui compte ». Ce n’est pas tant ce que vous faites mais l’effort que vous mettez à le faire qui est important. Aussi longtemps que vous faites cet effort, vous faites rouler le rocher vers le sommet. Aussi longtemps que vous faites cet effort, vous avez le regard dirigé vers le résultat. Mais quand vous arrêtez cet effort, vous devenez comme le chat, suffisant et content de vous. Il sait qu’une souris passe près de lui, et cela lui est égal. En comparaison avec le chat qui permet à la souris de passer mais qui suit chacun de ses mouvements. Nous voulons que vous soyez conscients des mouvements qui ont lieu pour pouvoir être prêts à agir en un instant, parce que si vous pouvez être prêts en un instant, vous êtes prêts pour parler en faveur du Maître quand il veut que vous vous exprimiez.
Vous êtes là, comme un travailleur zélé dans un champ, prêt à débarrasser une grande masse de terre qui gêne, pour que la graine puisse germer. Être prêts, avoir de la volonté, c’est plus de la moitié de la bataille de gagnée. Souvent cependant, quand vous essayez de réaliser le travail entier uniquement par vous-mêmes, vous minez vos propres bonnes intentions. En plus, vous privez vos semblables de l’occasion de vous aider. Curieusement, ces occasions dans votre vie vous donnent des petites leçons d’harmonie – harmonie avec votre Dieu, harmonie avec vous-mêmes, et harmonie avec votre environnement et votre entourage – et s’il y a une chose que nous apprécions tous, c’est bien l’harmonie.
Comme il fait beau, quand l’orage a passé. L’air est pur et propre. Les oiseaux sont contents. La poussière est partie. Nous pouvons entamer une nouvelle journée avec le printemps qui se déploie. Et votre vie se déploie comme elle devrait. Comme cela me réchauffe le cœur d’être votre ami, et d’avoir ces moments de répit en votre compagnie, ces calmes moments d’amitié entre les royaumes de nos existences. Quelle merveille d’être arrivé aussi loin en aussi peu de temps, de se sentir si bien chez soi dans ce paradigme de réalité que nous avons créé avec notre désir de lever le voile entre votre monde et le mien.
Soyez bénis, mes chers petits. Partez en courant et allez jouer, tout en vous occupant des affaires du Père, quant à moi, j’attends avec joie de vous revoir pour notre prochaine entrevue. Cela va être une telle fête ! Au revoir !
Groupe : Merci beaucoup à tous.
FIN