FR-Monjoronson – La Mort et les Personnes Âgées –13Avr2010 –Session spéciale N° 10
Enseignant: MonjoronsonSujets:• Intervention plus Importante pour Urantia
• L’Histoire derrière le Concept de l’Enfer
• Le Mental Humain peut-il Manifester l’Enfer ?
• Pouvons-Nous Faire du Tourisme sur Notre Monde après la Mort ?
• Les Raisons pour Lesquelles la Douleur et les Souffrances sont Permises
• Y a-t-il des Communications entre les Morts et les Mourants ?
• Est-il Approprié de Prier pour les Morts ?
• La Méditation comme Outil pour les Mourants
• Les Visualisations sont-elles Habituelles dans l’Expérience de la Mort ?
• Est-ce que les Animaux Favoris Survivent à la Mort ?
• Les Trois Valeurs Essentielles pour Pouvoir se Maintenir
• Soigner et s’Occuper des Personnes Âgées
• Votre Société ne Satisfait pas la Curiosité
• Eviter la Démence Commence dans la Famille
• La Mort, la Méditation et les Expériences Mystiques
TR : Daniel Raphael
Modérateur : Vicki Vanderheyden
Le 13 avril 2010
Traduction française : Akentoh
Vicki : Cher Père, en cet instant où nous nous adressons à Monjoronson pour être guidés, nous te demandons de nous entourer de ta présence. Grâce à l’assistance de Christ Micaël, de notre Divine Ministre, et de nos aides invisibles, nous demandons à être enveloppés dans un circuit de pure lumière, d’où émane la vérité, la beauté et la bonté. Nous venons à toi avec nos cœurs grands ouverts, dans le respect de notre divine origine, et faisant cela, nous inclinons notre tête avec gratitude et humilité. Puissions nous voir nos frères et nos sœurs dans cette même lumière, et les servir avec gratitude et humilité. Amen.
Vicki :Bonjour Monjoronson. (Bonjour) Y a-t-il quelque chose dont vous aimeriez nous faire part avant de commencer ?
Une intervention plus importante pour Urantia
MONJORONSON: Simplement, comme votre monde change plus rapidement, comme vous pouvez constater davantage de perturbations, nous mettons à disposition un potentiel plus grand, une activation plus importante pour être impliqués dans vos activités humaines. Ceci est essentiel. Votre monde n’a pas évolué et n’évolue pas en conformité avec les plans Divins pour les planètes, et c’est pourquoi il doit y avoir une intervention plus importante, sans manipulation et sans interférer avec la volonté humaine dans notre travail, afin d’amener votre monde dans la situation d’un monde qui entre dans l’ère de la lumière et la vie. Vous serez étonnés du développement de nos plans, alors que vous voyez de façon presque bizarre et étrange, une coïncidence et un hasard heureux dans le développement des événements et des plans des hommes et des femmes dans les associations. Vous saurez que c’est nous qui sommes présents pour faire se concrétiser ces développements. Merci.
Vicki : Oh, merci de nous préparer pour cela. En effet l’assistance m’a posé des questions, et si vous le voulez bien, j’aimerais vous faire part de leurs préoccupations et de leurs questions.
Le premier sujet concerne le concept de l’enfer. L’un de nos lecteurs a un père âgé qui est pasteur chez les Baptistes, et qui est convaincu qu’il va passer du temps dans cet endroit appelé enfer à cause des transgressions terrestres, et il a peur de mourir pour cette raison. Ce lecteur a pensé que quelques mots de votre part réconforteront son père. Pouvez-vous nous éclairer sur l’historique de cette croyance et sur sa validité ?
L’histoire derrière le concept de l’enfer
MONJORONSON: Bien sûr, avec grand plaisir. Tout d’abord, le concept de l’enfer est dû à l’histoire du dualisme et de la dualité voulant que le mental humain a un penchant pour diviser et accepter comme une réalité alternative de vos dimensions physiques. L’univers est bien plus généreux dans sa capacité de vous offrir seulement deux choix. Les choix qui vous sont proposés pour votre carrière d’ascension, sont nombreux. Culturellement parlant, l’enfer auquel vous faites référence a été défini par d’autres cultures de façon différente et moins stricte dans la définition elle-même, et dans la façon dont vous êtes arrivés à cette définition. Il serait sage pour vous de découvrir les définitions culturelles de l’enfer. Les grecs en avaient une, les hébreux en avaient une autre. L’héritage chrétien et sa culture ont définitivement mis au point leur propre « enfer Machiavélique ». J’utilise intentionnellement le mot « machiavélique », car il fait partie d’une période similaire à celle de votre vieux poète Dante. Dante est celui qui a véritablement défini l’enfer que vous craignez, l’enfer de la douleur horrible, avec les feux de soufre et autres. Ceci n’existe tout simplement pas dans l’univers de Dieu. Il y a d’autres façons de percevoir cette dimension que celle de cet enfer terrifiant et brutal, matériel dans son expression. Car celui qui a approché Dieu, qui selon votre expression « a fait l’expérience de Dieu », qui a expérimenté ce contact avec l’Ajusteur de Pensée à un certain niveau, sait que « l’enfer, c’est de ne pas connaître Dieu ». Être éloigné du Divin est l’enfer. Vous tenir à l’écart de cette beauté, de cet amour, de cette source centrale de vérité, voilà l’enfer. Pour beaucoup d’êtres vivant dans la vie d’après – vous diriez dans la vie de « l’esprit » - votre monde est un enfer vivant, il est matériel, il est contraignant, il est défini et vous êtes confinés dans ce royaume matériel. Vous avez une vision limitée de ce qui existe dans l’au-delà et qui est à la disposition des êtres spirituels dans l’univers.
Non, mon ami, les péchés que vous avez commis contre votre monde et contre vous-même, sont déjà pardonnés. Vous avez prêché ces paroles de pardon pendant de nombreuses décades, et malgré cela vous n’êtes pas arrivé à accepter le pardon universel que Dieu vous a offert. En vérité, comme Jésus le disait : « Quand vous pardonnez, vous êtes vous-même déjà pardonnés », et vous avez répété ceci des centaines, sinon des milliers de fois dans la « Prière du Seigneur ». C’est un truisme qui a toujours sa validité. Vos limites pour le pardon sont les vôtres mon ami, pas celles de Dieu. Vraiment, vous seriez obligé de rejeter Dieu et vivre dans l’iniquité, dans le péché et le mal continus, et renier l’amour de Dieu dans votre vie, pour arriver à la non-existence. Il n’y a vraiment pas d’enfer. Il n’y a même pas de région ni de dimension de limbes. C’est la non-existence, et toutes les traces de votre existence dans l’univers sont effacées, et vous êtes oubliés pour l’Eternité entière. En vérité, pour ceux qui connaissent Dieu, ceci est l’enfer dépassant toute l’imagination et toutes les dimensions de votre imagination. Merci.
Vicki : Est-il possible, Monjoronson, que quelqu’un qui aurait des dispositions pour croire à l’enfer, pourrait en manifester l’existence ou quelque chose de semblable après la mort, dans sa propre conscience ?
Le mental humain peut-il manifester l’enfer ?
MONJORONSON : Comme je l’ai dit, l’univers est très généreux. Ce que vous élaborez dans votre mental peut venir à l’existence. Sur votre monde matériel, vous en savez déjà beaucoup à ce sujet. Vous vivez dans la pauvreté, dans la peur, dans le dégoût, vous vivez dans le ressentiment au point d’arriver à ressentir toute l’angoisse et le dégoût de vos propres sentiments et émotions de ces conditions d’existence qu’en fin de compte vous les réfutez, et vous les rejetez de votre existence, et qu’ainsi ils disparaissent. Vous pourriez manifester ceci en un certain sens, mais si véritablement vous cherchez à être plus proches de Dieu, à être plus parfaits dans votre croissance et votre développement, ceci n’arriverait pas. La situation la plus proche, vous vaudrait d’être placé en détention quand vous passez dans l’au-delà, où vous resteriez jusqu’à ce que vous décidiez d’accepter l’amour de Dieu et la carrière d’ascension qui vous est offerte ainsi qu’à tout le monde. C’est votre choix.
Comme je l’ai dit, l’univers est un endroit généreux, et les individus qui voudraient vivre cela le pourraient sans doute dans leur vie d’après la mort, pendant cette période intermédiaire avant de rejoindre les Mondes des Maisons. Une fois de plus, il s’agit là d’un royaume d’existence qui est inconfortable pour votre pensée, de même que pour l’accepter comme une possibilité. Beaucoup de ceux qui vivent dans ce monde « entre les deux », pour ainsi dire, le font parce qu’ils n’acceptent pas la réalité de ne plus être vivants et ils n’acceptent pas la réalité de la carrière infinie qui se présente à eux. Ils refusent de se lancer. C’est comme un enfant qui a fait une crise de colère et qui s’est enfermé dans un cagibi et ne veut pas en sortir jusqu’à ce qu’il ouvre la porte, et c’est l’univers, le monde, le foyer qu’ils veulent. Mais ce n’est justement pas ainsi que cela se passe.
L‘univers est un endroit bienveillant, affable et généreux pour habiter, et on vous offre une carrière magnifique d’ascension, de développement et de croissance dans la vie après la mort, et la vie spirituelle vers Havona et le Paradis. Si vous voulez imaginer cette non-existence, ces limbes, vous êtes totalement libre. Nous ferons tout ce qui est possible pour vous faire passer de cette dimension vers les dimensions morontielles, facilement et rapidement. Vous pouvez le faire en trois jours si vous avez la curiosité et le désir de connaître Dieu, de connaître et de croître dans la vérité, la beauté et la bonté dans la vie future. Il n’y a aucune raison de rester dans cet état de limbes. J’espère avoir répondu à votre question.
Vicki : Merci, et je pense que vous vous êtes également montré très généreux dans votre réponse.
Voici une autre question d’un de nos lecteurs. Il dit : Il y a beaucoup d’endroits que j’aimerais voir et expérimenter sur cette planète. Après la mort, et avant d’entrer dans le tunnel, avons-nous la possibilité de faire un peu de tourisme autour du monde avant de quitter notre planète bien-aimée ?
Après la mort, pouvons-nous faire du tourisme sur notre monde ?
MONJORONSON : Non. Vous qui avez faim de connaître Dieu, ceux qui souhaitent continuer dans la beauté de leur vie et de leur programme d’ascension, trouveront la lumière dont vous parlez, et elle est passionnante et vous attire tout comme un papillon de nuit est attiré par une flamme, pour encercler cette flamme, et certains qui entrent dans cette flamme comme les papillons de nuit, meurent. Toutefois, vous qui entrez dans cette flamme, dans cette lumière, ce tunnel, vivrez pour toujours, si vous le choisissez. Vos options sont limitées comme je vous l’ai expliqué dans la réponse précédente. Vous seriez à l’agonie, vous vous trouveriez dans une perpétuelle angoisse spirituelle si vous restiez à ce niveau intermédiaire. Vous n’auriez pas la conscience ni la joie de vous impliquer dans la beauté de votre monde. Vous voudriez juste continuer d’avancer. Ceci fait partie de ce dont le Livre d’Urantia parle en affirmant qu’il n’y a pas de possibilité de revenir dans votre pays natal pendant cette dispensation. [ C’est Daniel qui parle : C’est vraiment très curieux !] Vous qui ne mettez que trois jours pour faire la traversée, vous échappez aux restrictions dispensationnelles. Une fois que vous avez traversé, vous allez vers le monde où vous allez apprendre à vivre et vous serez dans la vie morontielle. On vous permet de revenir accompagnés de vos guides spirituels s’il y a quelque chose d’éminemment important pour vous à accomplir. Faire du tourisme n’est pas une de ces options, mes amis. Pas de cartes postales non plus. Et les T-shirts que vous rapporteriez du royaume morontiel ne seraient pas reconnus par vos amis. (Beaucoup de rires.)
Vicki : J’aime bien, ça !
MONJORONSON : Donc, profitez de votre monde tant que vous êtes ici, et prenez plaisir à votre transit rapide vers le royaume morontiel après votre mort.
Vicki : Monjoronson, Je vais vous poser une autre question qui je crois est plutôt une question de clarification. Une fois de plus elle provient d’un lecteur : Quand quelqu’un existe en tant que survivant endormi, est-ce qu’il participe à des activités quelconques ou à des expériences telles que les rêves à ce moment-là ?
MONJORONSON : Non, absolument pas.
Vicki : Cette question concerne également quelque chose dont il a souvent été discuté, mais elle provient de quelqu’un qui ne fait pas partie de notre mouvement et qui en explore le sujet en lisant des livres et par la contemplation. Donc la voici : Il y a eu beaucoup de discussions pour savoir pourquoi la douleur et la souffrance des innocents est tolérée sur notre planète, y compris les discussions au sujet des fautes de notre passé mouvementé, l’immaturité de nos civilisations produisant cette douleur et cette souffrance chez les autres, et également la protection universelle du libre-arbitre. Monjoronson, est ce que vous avez quelque chose de plus à ajouter pour nous aider à comprendre pourquoi il est permis à tout cela d’arriver ?
Les raisons pour lesquelles la douleur et la souffrance sont permises
MONJORONSON : Ce sujet a été discuté de nombreuses fois auparavant, et je répète encore une fois que l’univers a été créé comme un environnement de développement évolutionnaire pour grandir. La cause de la douleur et de l’inconfort sur votre monde n’est pas Dieu, bien qu’il leur permette d’exister. Votre Créateur n’a pas créé un univers pour que vous soyez mis sous perfusion de morphine, de façon à ce que vous soyez dans un état d’extase toute votre vie, en évitant les douleurs et les vicissitudes de votre monde matériel. Il est important que vous puissiez faire pleinement l’expérience de votre monde.
Il est important pour vous d’expérimenter la capacité et le pouvoir de votre libre-arbitre ! Peu d’entre vous sur ce monde ont véritablement développé la dimension de leur libre-arbitre pour se défaire de la douleur et des souffrances. Pour quelle raison les gens qui vivent dans les bidonvilles où règnent une criminalité et une immoralité rampantes continuent-ils d’habiter là tout en sachant faire la différence ? C’est leur choix de rester. C’est leur choix de partir. Vous avez d’innombrables occasions d’explorer les dimensions du libre-arbitre. Nombreux sont ceux qui ont échoué à faire valoir leur capacité divine à façonner leur environnement et leur vie tels qu’ils les rechercheraient et tels qu’ils aimeraient qu’ils soient. En partie, ce n’est pas rechercher l’aisance ou la facilité d’une vie matérielle, mais expérimenter la capacité maximale de votre devenir et engager la croissance de votre vie dans un chemin ayant une signification.
Les difficultés et les traumatismes de la vie sur votre monde sont ceux causés par la nature qui – mais souvenez-vous que la nature vous traite de façon équitable - dispense les mêmes avantages et les mêmes difficultés à tous, partout dans le monde. Un autre domaine de difficultés où vous vous engagez, est celui que vous vous créez vous-mêmes, dont vous avez l’entier contrôle, et pour lequel vous ne faites rien. Ce monde pourrait devenir un endroit bien plus plaisant où habiter, ceci en une seule génération, si tous décidaient de ne plus faire de mal à autrui ni à soi-même.
La raison pour laquelle Dieu laisse faire tout ceci fait partie du grand plan du « devenir universel » de Dieu le Suprême réalisant sa plénitude, afin que toutes les occasions d’expériences du bien soient réalisées, explorées et choisies pendant la vie terrestre des individus, à la fois dans le royaume matériel et dans l’au-delà. Dieu a permis que ceci arrive pour le bénéfice de votre vie d’après, pour que pendant cette vie de maintenant vous puissiez exercer le cours de la croissance que vous commencez à entreprendre pour remplir le moule de votre existence morontielle, par les décisions et les choix que vous faites, dont bon nombre ont une conséquence sur votre façon de vivre, sur l’endroit où vous vivez et avec qui vous vivez.
Vicki : Arrivé à ce point, je vais continuer et parler de la mort. Il y en a beaucoup qui en approchant de la mort affirment avoir des contacts avec ceux qu’ils aimaient, souvent pendant leurs rêves. Est-ce que cela peut être dû à leur capacité à voir au delà de leur existence terrestre quand le voile se lève ?
MONJORONSON : Oui, c’est exactement cela.
Peut-il y avoir des contacts entre les morts et les mourants ?
Vicki : D’autres, au cours de leur expérience proche de la mort affirment rencontrer des êtres chers qui sont partis. Est-ce que ceux qui sont partis ont un rôle dans notre passage lors de notre traversée, et si c’est le cas, dans quel sens ?
MONJORONSON : Non, ils n’en ont aucun. Il s’agit là d’un moment sacré de l’expérience de la vie de l’individu qui entame son passage. La présence d’êtres aimés, ou d’Anges Gardiens au moment où l’individu voit qu’ils tendent leurs mains pour traverser est, pour ainsi dire, un symbole de l’assurance que tout va bien. Ils ne sont pas là pour faciliter le chemin mais, pour employer une métaphore, ouvrir la porte et dire : « Bienvenue, c’est par ici » .
Vicki: Au cours de notre session précédente, nous avons parlé des façons dont les vivants peuvent assister les morts dans leur passage. Est-ce qu’il y a d’autres moments où il est approprié pour apporter une aide, de communiquer avec les êtres aimés ou de prier pour ceux qui ont déjà traversé, et si c’est le cas, pouvez-vous nous donner un exemple ?
Est-il approprié de prier pour les morts ?
MONJORONSON : Cette activité concerne très largement celui qui prie, pour lui donner l’assurance que la personne dans l’au-delà reçoit toute l’attention nécessaire. C’est leur connexion à l’au-delà. Moi-même, les Anges, les Archanges et tous ceux qui accueillent votre âme, y compris les Ajusteurs de Pensée dans l’au-delà, peuvent vous assurer que la plus grande attention est accordée à ceux qui font la traversée. Ceux qui ne la font pas, sont les survivants endormis, ou encore ceux qui ne survivent pas. Vos prières n’ont pas d’effet pour ceux qui sont endormis et qui attendent une dispensation. Vos prières, dirais-je, « ne sont pas pour rien », car elles servent à quelque chose, à vous procurer à vous-mêmes une plus grande connexion avec votre vie future.
Tous les soins sont prodigués à ceux que vous aimez, et les besoins nécessaires satisfaits pour la vie dans l’au-delà. Ils sont aimés, ils sont soignés, on s’occupe d’eux, toutes les chances raisonnables leur sont offertes, même plus que tout ce qui est raisonnable à votre pensée actuelle, pour progresser dans leur vie morontielle, dans leur croissance spirituelle, et pour avancer. Vous ne pourriez pas recevoir de meilleurs soins que ceux que vous recevrez dans votre vie dans l’au-delà. Vous serez véritablement en présence de l’organisation de l’amour et du soutien de votre Créateur dans la vie d’après. Ne soyez pas déçus par la révélation que vous recevez, car c’est pour beaucoup un mécanisme de la religiosité. C’est une continuation de ces croyances surprenantes et étranges générées par des organisations religieuses au cours des siècles de leur développement. Vous nourrir de ces informations n’enlève rien à ces dons magnanimes de la vie d’après que vous commencez à expérimenter maintenant, au moment où vous vous préparez vous-mêmes à cette existence, à cette réalité. Quand vous priez pour d’autres, faites-le pour la joie que cela vous procure, pour vous consoler des doutes que vous pouvez avoir concernant votre propre passage. Sachez que vous allez être accueillis avec passion et reconnaissance quand vous passerez effectivement de l’autre côté.
Vicki: Au cours de mes recherches cette semaine, j’ai jeté mon regard sur d’autres moyens d’assister les mourants, spirituellement, et une des choses qui est apparue souvent était « la méditation ». Si bien que je me demande si vous pouviez nous donner, d’un point de vue spirituel, des moyens dont on peut utiliser la méditation pour faciliter le processus de la mort.
La méditation comme outil pour les mourants
MONJORONSON: Volontiers. Vous touchez là un sujet d’une grande importance. La méditation en présence d’un mourant, et particulièrement quand il y en a deux ou trois ensemble pour méditer avec le mourant, offre une formidable communion de conscience. Je ne dis pas « âmes » mais bien « conscience », car la personne qui est mourante est sur le point d’entamer la traversée. C’est un peu comme le placenta après la naissance de l’enfant, qui se sépare de l’utérus, de la matrice, et la meilleure façon c’est de laisser faire la nature plutôt que de tirer sur le cordon ombilical ce qui provoquerait une déchirure.
Vos méditations aident l’individu à se détacher de son existence matérielle calmement, et facilement. Souvent ceux qui meurent, franchissent le passage comme s’ils étaient tirés par les talons, en résistant à chaque virage à la facilité du transit, en s’accrochant à chaque brin d’herbe, à chaque impression sensorielle qu’ils peuvent rencontrer pour rester dans le royaume matériel, plutôt que de traverser avec facilité en abandonnant l’évidence pour quelque chose de moins évident. Votre méditation avec eux est une communion de conscience pour assister l’individu et lui faire comprendre que le canal de naissance est grand ouvert, et qu’il y a littéralement une lumière au bout du tunnel. C’est semblable, très semblable à une naissance, si bien que la métaphore pour ainsi dire disparaît. Ceux qui méditent en compagnie des mourants, doivent le faire avec une intention commune dont on a discuté auparavant pour que tout le monde joue la même partition, et que le mourant la joue également. L’intention doit être celle-ci : faire disparaître la peur, la peur de la non-existence, mais plutôt de pouvoir se diriger vers ce qui est tellement évident pour beaucoup d’entre vous qui avez eu des expériences mystiques durant vos méditations, que voilà arrivé le moment pour entamer cette traversée, pour connaître ce qu’il n’est pas possible de connaître, pour faire l’expérience de ce qu’il n’est pas possible de faire pendant votre vie. La méditation est une assistance pour celui qui va mourir, et souvent la difficulté se présente à la mort de ceux qui n’ont pas pratiqué la méditation durant leur vie, et qui n’ont pas eu cette expérience ineffable de connaître Dieu de cette façon incommensurable et non empirique . Merci pour cette délicieuse question.
Vicki: Je pense que nous apprenons de plus en plus à connaître les bénéfices de la méditation pendant toute notre vie.
MONJORONSON: Puis-je ajouter que le sujet de la mort est tellement proche du royaume morontiel que vous pouvez aspirer à ces règnes, et même en réaliser les plus bas pendant votre vie [votre vie de mortel]. Ce n’est pas dire que vous expérimentez la mort, mais que vous expérimentez la continuation de la vie pendant votre vie matérielle. Vous commencez alors à voir les fruits, la floraison, la joie du processus de la traversée, de la mort, vous vous débarrassez de ce cocon, de cette chrysalide pour vous engager dans la vie du papillon en vivant dans les royaumes morontiels. Merci.
Vicki: Donc ce que vous dites est que lorsque nous entrons dans une activité de méditation, cela nous procure une petite fenêtre ouvrant sur notre conscience future – C’est ça ?
MONJORONSON: C’est bien cela, oui. Et que vous pouvez continuer cet état de conscience , ce contact dans votre vie éveillée quand vous vivez votre vie dans la présence de Dieu, comme l’ont fait ces moines dans leur tâche quotidienne de travail dans la cuisine ou dans l’arrière-cuisine. Plutôt que de se sentir dans les bas-fonds en exécutant cette corvée, ils aspiraient aux hauteurs de la connaissance de Dieu dans cette activité.
Vicki: Merci beaucoup ! Ceci est très bénéfique. La dernière fois nous avons brièvement parlé de la croyance tibétaine et de leur référence à la visualisation qui est courante durant les divers stades de la mort et de la dissolution. Y a-t-il des visualisations courantes qui ont lieu pendant notre mort que nous expérimentons tous, ou bien est-ce une expérience individuelle ?
Les visualisations sont-elles une expérience de la mort commune ?
MONJORONSON: Il y a effectivement des choses communes dans la visualisation des mourants quand ils font l’expérience de ce processus, et une fois de plus, c’est le plus souvent expérimenté par ceux qui ont déjà pratiqué la méditation, qui ont déjà ouvert les canaux de la connaissance de Dieu, de la connaissance morontielle durant leur vie matérielle de mortels. Les choses communes sont nombreuses. Beaucoup font l’expérience de leurs amis proches ou de leur famille qui les attendent, et cette visualisation est très courante. Il y a aussi la vision commune des deux gardiens qui accompagnent cet individu lors du passage pour escorter la mémoire de l’âme pendant qu’il se dirige vers le royaume morontiel.
Une autre chose commune est celle que voient ceux qui se dirigent vers les royaumes morontiels. C’est comme s’ils avaient une pré visualisation (comme une bande-annonce) de la vie morontielle, après qu’ils aient quitté les Mondes des Maisons, et qu’ils voient les royaumes morontiels dans lesquels ils vont vivre. Certains aussi font l’expérience commune d’être escortés pour un « voyage » dans les mondes morontiels, et ils en éprouvent de la crainte. C’est quelque chose qui est commun. Il est commun également, bien que ce soit moins courant, de voir la face de Jésus, de le voir les accueillir dans la vie d’après. De même il y a ceux qui sont originaires d’une culture religieuse différente, qui sont salués par leur maître qui a fait la traversée il y a longtemps. Voici quelques choses communes qui sont offertes, qui sont partagées, et qui sont disponibles pour ceux qui sont en mesure de les accepter et de s’en réjouir. Bien sûr ceux-ci – pour ceux qui ont peur de la mort et craignent de passer dans l’au-delà, - sont simplement laissés avec le tunnel de lumière à traverser dans un environnement bienveillant, chaleureux et accueillant, dans une ambiance par delà l’entendement. Ceux qui ont peur de la mort et qui résistent à passer, bien que leur corps soit mort, auront aussi des difficultés. Il y a de nombreuses choses communes dans ce processus. J’espère que grâce à cette présente session de discussion et celles passées, vous commencez à vous familiariser avec la géographie du processus de passage. C’est quelque chose de connu pour de nombreux groupes avancés, développés et orientés vers la spiritualité. J’espère que cela va vous aider.
Vicki: Oui, je crois bien que nous avons parcouru un bon bout de chemin. Je pense que vous nous avez comblés – Merci. (Vous êtes les bienvenus)
Je vais passer à un autre sujet auquel il a été répondu sommairement lors de transcriptions précédentes, mais ces questions continuent à être discutées, et de nombreuses demandes me sont adressées. Il s’agit de nos animaux favoris et de leur mort.
Sur terre, certains d’entre nous trouvent davantage de réconfort et d’amour auprès de leurs animaux favoris qu’auprès des humains, et c’est pourquoi nous nous attachons bien volontiers. D’après ce qui a été dit sur les animaux, nous savons qu’ils sont dotés des cinq premiers Esprits-Mentaux Adjuvats, mais qu’ils n’ont pas d’âme. Ceci implique qu’ils ne survivent pas après la mort sur notre planète. Est-ce exact ?
Nos animaux favoris, survivent - ils à l’expérience de la mort ?
MONJORONSON: Une fois de plus, ma réponse comporte des variantes. Oui, c’est juste, mais pas totalement. Et vous vous demandez : bien, mais que veut-il dire par là ? Je vais répondre, à moins que vous n’ayez des questions pour clarifier votre question précédente.
Vicki: Uniquement parce que beaucoup luttent contre la fatalité de perdre leur animal fidèle qui leur donne beaucoup d’ amour et contre la réalité de ne jamais le revoir contrairement à ce qu’ils anticipent avec leurs amis et leur famille humains. Pouvez-vous nous aider à voir clair dans tout cela ?
MONJORONSON: Comme vous l’avez mentionné, certains de nos animaux favoris sont dotés de cinq niveaux des Esprits-Mentaux Adjuvats. Ce n’est pas toujours vrai pour tous les animaux. Est-ce qu’un poisson rouge en a cinq ? Est-ce qu’une gerbille en a cinq ? Et d’autres encore, en ont-ils cinq ? Les animaux marins intelligents que vos scientifiques ont étudiés ont certainement les cinq niveaux d’Esprits-Mentaux Adjuvats. Que vos animaux survivent ou non, dépend de nombreux facteurs. Beaucoup de vos espèces consanguines sont moins intelligentes, et beaucoup moins intelligentes que les baleines, les dauphins ou les marsouins. Ils n’ont pas la capacité de survie. Ce n’est pas qu’ils ne le méritent pas ou qu’ils n’en soient pas dignes, c’est simplement parce qu’ils sont comme de la vaisselle ébréchée, qui ne retient pas l’eau que vous y versez. Ces animaux n’ont tout simplement pas l’intelligence ni la capacité mentale pour survivre. Ils n’ont pas la conscience qu’ont certains animaux.
La conscience, comme vous le savez, est très évoluée, et de nombreux animaux ne possèdent qu’une conscience rudimentaire. La conscience est le fil de la continuité qui leur permet d’entrer dans la vie d’après. Bien sûr ils n’ont pas d’âme, et ils n’ont pas la capacité mentale pour les décisions morales. Ils mènent des vies scénarisées conformément à leur structure génétique, leur intelligence et leur capacité d’apprendre au long de leur vie. Des possesseurs évolués d’animaux favoris qui aident leurs animaux à développer leur conscience et l’expression de leur capacités mentales leur offrent l’occasion ou la capacité de conscience pour faire le passage et survivre. Oui, ils ne participent pas à la contribution morale de Dieu le Suprême, mais néanmoins ils ont fait preuve d’une existence pleine de significations, de connexion et de continuation à vos mortels qui possèdent la conscience et la capacité d’accroître le développement et l’évolution de votre conscience. C’est une question de grande profondeur comparé à ce que vous savez et que vous avez déjà étudié. La plupart de vos animaux favoris seront tout simplement effacés et réduits en cendre et en poussière dans la terre. Seulement quelques uns parmi les plus évolués vont survivre.
Vicki: Je pense que c’est une des réponses les plus complètes que nous ayons reçues à ce sujet. Merci Monjoronson, et je pense que cela donne de l’espoir.
Je vais à présent passer à un autre sujet, et je n’ai qu’une seule question à ce propos. C’est en relation avec le modèle de durabilité qui a été transmis par Sondjah aux équipes co-créatives. Certains se sont posé des questions sur l’origine des trois valeurs premières de la vie, l’équité et la croissance utilisées pour explorer nos croyances et nos attentes et utilisées aussi pour planifier nos actions futures. D’où proviennent-elles ? Pouvez-vous nous en dire davantage concernant l’origine ou la signification des trois valeurs et pourquoi elles ont été choisies pour ce processus ?
Les trois premières valeurs de la durabilité.
MONJORONSON: Oh, très volontiers ! Vous vous souvenez que Sondjah a transmis cela au cours de son travail avec l’Equipe expérimentale de Design Co-Créatif d’Evergreen dans le Colorado. Voyons, d’où Sondjah les tenait-il ? C’est votre question, n’est ce pas ? (oui.) Sondjah les tenait des archives des mondes durables. Les mondes durables sont ceux qui sont entrés dans les premières phases de la Lumière et la Vie, ceux qui ont une langue commune une seule culture, un seul gouvernement, une seule race humaine. Ces trois valeurs sont identifiées bien plus facilement sur ces mondes. Ces valeurs proviennent d’expériences d’apprentissage qui ont duré des siècles et des siècles auprès de mondes évolutionnaires où il y a des mortels conscients qui sont investis de leur Fragment du Père, leur Fragment du Fils ou encore celui de l’Esprit, et ceci fait partie de la validation par l’Esprit de Vérité qui est donné à un monde après l’effusion d’un Fils d’effusion (ou) d’un Fils Avonal. Ces trois valeurs ne sont pas seulement historiques, mais transcendantes par rapport à la vie matérielle, mortelle, existentielle et expérientielle des mortels d’un monde matériel. Elles sont – comme vous diriez – gravés dans les murs d’archives de vos documents morontiels. Elles constituent « l’ABC de l’existence de la civilisation » qui est enseigné dans les royaumes morontiels.
Vicki: Je pense que dans le futur, d’autres vont sans doute poser la question pourquoi nous commençons avec ces trois valeurs. Merci beaucoup pour l’information. (Vous êtes la bienvenue).
Monjoronson, cette discussion au sujet de la mort et du fait de mourir conduit vers une autre préoccupation et vers un autre sujet que j’aimerais explorer avec vous. Il s’agit des « vieillards » dans notre culture. Quel est votre avis sur les soins et les traitements donnés aux personnes âgées dans notre société ?
Les soins et l’entretien des personnes âgées.
MONJORONSON: Je réfléchis à la place à donner aux soins aux personnes âgées sur ces centaines et ces milliers de planètes, et dans ces centaines de cultures de votre propre planète. Les références pour votre culture sont limitatives, et ne représentent pas ce qui se passe dans de nombreuses autres cultures sur votre monde. Pourtant il y a des endroits sur votre monde qui sont les émules des meilleures pratiques de mondes et de sociétés plus évolués. Aimeriez-vous que j’en parle ou que je donne mon avis global en réponse à votre question ?
Vicki: En fait vous répondez à ma seconde question qui est : Pouvez-vous nous donner quelques bon exemples dans nos cultures qui nous informeraient sur les meilleures soins et les meilleurs traitements à donner à nos vieillards ?
MONJORONSON: Avec plaisir. Dans les pires des cas sur votre monde, il y a cette relégation des vieux comme étant « non pertinents » et « immatériels » pour le reste de la société. Ils sont les « rebuts » du courant principal de votre société, et cette attitude est pour le moins méprisable et méchante. Une orientation plus saine serait d’être beaucoup plus responsables envers cet âge dans lequel vous allez tous entrer. Certains d’entre vous y entreront avec la démence. Vous serez incapables de vous occuper de vous-mêmes, vous n’aurez pas la capacité de prendre votre bain, de vous habiller ou de vous nourrir. Dans beaucoup de cas vous êtes vraiment des automates. Beaucoup de fonctions auront été arrêtées et désactivées. Ce groupe de personnes peuvent être pris en charge par des bénévoles dans des institutions adaptées à leurs besoins.
Un autre groupe est celui des personnes encore conscientes, et qui continuent à apporter leur contribution à la société, et qui peuvent se débrouiller tout seuls. Beaucoup d’entre elles sont physiquement affaiblies, mais ont des fonctions mentales en bon état. Il est important de permettre à ces personnes d’atteindre l’âge auquel leur corps physique va terminer leur existence, et de permettre à leur mental de commencer à les diriger vers la rampe d’accès pour passer de l’autre côté. Trop souvent on considère que ceux qui sont trop affaiblis ne sont plus « présents ». Dans la plupart des endroits de votre monde, il n’y a pas de préparation pour vieillir, pour entamer le processus du passage vers l’au-delà. Vous n’avez pas besoin d’avoir une vie ou un héritage religieux pour faire cela, mais vous avez vraiment besoin de voir cette vie comme une étape dans la continuation d’une expérience de vie ascendante très longue et infinie. Ceci représente la première attitude à avoir et l’orientation nécessaire pour vieillir et mourir avec sérénité.
Il y a souvent une déconnexion entre le vivant jeune et ceux qui vieillissent et s’approchent du moment de mourir et de la mort. C’est dommage. Les anciennes familles plus élargies qui existaient dans beaucoup de vos cultures, offraient une perspective de vie, de vieillesse et d’entrée dans la période avant la mort beaucoup plus saine. Les enfants dans ces familles élargies vivent ensemble, voient ce processus, et savent de quoi il s’agit. Vivre seul, vivre dans de petites unités de vie, ou vivre séparé des autres dans la continuité de la vie, n’est pas sain – socialement, spirituellement ou émotionnellement. Les cultures saines considèrent cette période comme inévitable, et se préparent pour. Oui, il y a beaucoup de personnes faibles d’esprit qui vivent dans un état de démence, et ils sont pris en charge de façon appropriée.
Mes réponses paraissent hésitantes et variées ; c’est parce qu’il est tellement rare de voir un engagement social, émotionnel, intellectuel sain dans ces processus de naissance, de vie, de croissance, de mûrissement, de retraite, de vieillesse et de mort. C’est tout simplement une continuité, et à part ceux qui sont dans les stades initiaux et avancés de la démence, c’est un processus de vivre dans la joie, d’être actif autant que possible jusqu’à ce que le corps faiblisse tellement, ou que cette personne décide d’abandonner son véhicule et opte pour un autre, de type morontiel.
Vicki: Je sens que vous avez quelque peu abordé cela, mais peut-être que nous pourrions avoir plus de détails. Je ressens également qu’il nous manque une compréhension des besoins psychologiques et spirituels des vieillards. Par exemple les soins et les distractions que nous leur procurons, apparaissent parfois comme stériles et artificiels. Je me demande quels besoins n’ont pas été prévus. Quelles activités ou quelles expériences vont nous rendre un meilleur service quand nous entrons dans les derniers stades de la vieillesse ?
MONJORONSON: Dans une société en bonne santé, avec des personnes en bonne santé, celles-ci deviennent auto-expressives. Ce qui signifie que les vieillards savent ce dont ils ont besoin, et le recherchent, le demandent et le désirent. Ce que vous voyez dans votre société, ce sont des gens qui ont trop regardé la télévision. Ils continuent de la regarder jusqu’à la mort. Il y a beaucoup de besoins chez les vieillards, mais il y en a bien plus chez ceux qui sont actifs dans leur âge adulte, et qui ne cherchent pas à explorer ces options. Vous devriez être davantage concernés par ceux qui sont plus jeunes, pour voir comment ils pourraient s’exprimer davantage dans leur vie. Les personnes qui sont plus âgées et en bonne santé mentale, à tous les coups ne gardent pas leurs souhaits pour eux-mêmes, mais ils les partagent. Ceux qui se sont ramolli l’esprit pendant toute leur vie, ne vont pas commencer à exprimer leur souhaits à ce moment, car ils ne l’avaient pas fait plus tôt.
Votre société ne nourrit pas les curieux
Votre société ne nourrit pas les curieux. Votre société ne prend pas en compte le potentiel des personnes. Elle ressemble à ce qui se passe dans les services de soins, de nombreuses personnes regardant la télévision, errant de ci de là sous l’effet de drogues, en prenant soin de leurs besoins vitaux et étant pris en charge pour le reste par leurs gardiens. Je ne cherche pas à être méchant en disant ceci – c’est tout simplement que vous avez une vaste société de crétins qui ne montrent aucun intérêt ni de curiosité, et plus tard dans leur vie, ne savent pas comment exprimer leurs besoins et les satisfaire. Votre question est très épineuse à bien des points de vues, car elle nous oblige à nous montrer très critiques envers votre société actuelle. Votre société actuelle n’est pas durable telle qu’elle est à présent, et vous pouvez voir cette évidence dans la vie de ceux qui sont vieux. De façon certaine, les éléments qui sont durables sont exprimés et explicités par les vieillards qui continuent de se montrer curieux et expressifs dans leur potentialité, d’essayer de se comprendre et d’explorer leur vie.
Vicki: Laissez-moi m’assurer que j’ai bien compris cela. Ce que vous nous dites, au fond, c’est que certains des problèmes inhérents aux soins que nous donnons aux vieillards en sont également dans la façon dont nous vivons notre vie en étant beaucoup plus jeunes. C’est ça ?
MONJORONSON: Vous l’avez très bien compris. J’apprécie votre question de clarification.
Vicki: Ceci ouvre un large espace de discussion, surtout au sujet de la famille. Je vois dans la famille une des sources majeure de ce problème, n’est-ce pas, Monjoronson ?
MONJORONSON: Absolument.
Vicki: Aimeriez-vous nous en dire davantage à ce sujet ?
Eviter la démence commence dans la famille.
MONJORONSON: Oui, certainement. La famille originelle, - le père, la mère et les enfants - fournit l’environnement dans lequel le potentiel énorme, infini et inné de l’enfant peut commencer à être exploré, et c’est un terrain d’occasions pour exposer les enfant à diverses situations d’apprentissage, pour engager leur curiosité plutôt que de l’étouffer, pour répondre à leurs questions plutôt de leur dire de se tenir tranquilles. Cet apprentissage qui commence dans la famille originelle est souvent marqué au cours de l’âge moyen, par un manque total de curiosité et de volonté à explorer leur potentiel propre, quand ils vivent pour eux et qu’ils sont responsables de leur propre développement, de leur éducation et de leur vie. Cela devient encore plus évident en observant les vieillards : il y a ceux qui sont assis et qui ne font rien, et ceux qui restent actifs.
Un des meilleurs antidotes contre la démence chez les vieillards, est d’avoir une vie intellectuelle, sociale et culturelle active, dans laquelle la personne est constamment intéressée par l’exploration de la vie qui est la sienne. Vous pouvez voir comment va se développer un individu si vous comprenez bien le début de son enfance. Seuls ceux qui peuvent diriger eux-mêmes leur vie de façon exceptionnelle peuvent surmonter les limitations qui leur ont été imposées pendant leur enfance. Souvent ces personnes restent exceptionnelles quand elles sont adultes, dans leurs années suivantes et dans leurs années de vieillesse. Ils sortent du lot de façon significative dans la population des vieillards, aussi bien en étant accueillis dans des centres de soins, que lorsqu’ils sont assistés médicalement, ou encore seuls à la maison. Il est essentiel que plus de personnes commencent à explorer leur potentiel, et commencent à prendre des responsabilités pour le faire, et restent curieuses pendant toute leur vie. En faisant cela, elles vont avoir fait le pas pour rester mentalement, socialement, verbalement et intellectuellement actifs pendant leurs années de vieillesse.
Vicki: Et bien, Monjoronson, cela me paraît évident que cette situation mènerait à une continuité. Merci d’avoir mis ces points en relation. Je pense que cela a apporté une bonne information, un très bon éclaircissement, et que c’est quelque chose que nous avions tous besoin d’entendre.
Comme vous l’aviez fait remarquer, quand elles approchent de la vieillesse, les personnes font souvent l’expérience d’un degré d’oubli et de démence, et beaucoup régressent vers une situation infantile. Y a-t-il en cela une explication ou une raison de développement ou spirituelle dont nous ne sommes pas conscients ?
MONJORONSON: Je vais à nouveau commencer par l’enfance. Pendant leur enfance, on enseigne quelque chose à ces enfants, ils apprennent, et on leur impose de nombreuses restrictions sociales, culturelles, familiales et personnelles, et c’est pourquoi ils portent ce « manteau », ces restrictions dans leur vie, pendant leur vie en devenant adultes. Nombre de ceux qui ont des compétences mentales choisissent de se débarrasser de ces restrictions, de se comporter comme des enfants, d’être un peu fous, d’être individualiste, d’avoir de l’humour et de vivre joyeusement, de voir la vie et s’y engager joyeusement et de façon ludique. Quand une personne entre dans l’âge adulte, elle fait moins attention aux opinions des autres, et souhaite vivre en paix avec elle-même, sans les voix de ses parents ou d’autres autorités jappant dans sa tête. Ils se défont de ces restrictions.
D’un autre côté, pour ceux qui entrent dans la démence, ce sont les qualités apprises qui les ont accompagnés le plus longtemps, qui les ont imprégnés le plus profondément, plutôt que ce qu’ils ont récemment appris. Les comportements infantiles sont ceux qui sont retenus en dernier. Les plaisirs simples de la vie, - vous pouvez voir des hommes de 80 ans jouer par terre, empilant des cubes et jouant avec des petites voitures. C’est quelque chose qui lui sert de référence. Les éléments philosophiques et spirituels de la vie qu’il a appris antérieurement dans la vie, passent à côté de lui, et ne sont plus retenus. Ils sont moins pertinents. De la même façon, vous pouvez voir des femmes jouer avec des poupées, jouer à la dînette, et reproduisant ces événements vécus antérieurement. Le vieil homme par terre, jouant avec ses cubes, est peut-être en train de monter des sociétés, il joue avec des voitures et en construit, comme il le faisait déjà auparavant. Vous ne savez jamais ce qui se passe dans la tête d’un individu dans ses années avancées, en particulier chez ceux qui ont des phases de démence.
Vicki: Ces voiles de la perception qui se soulèvent chez les vieux, qui augmentent leur faculté d’apercevoir des personnes aimées qui ont fait le passage, me laissent pensive. Est-ce que cela facilite aussi leur perception et leur communication avec d’autres êtres célestes tels que les anges ?
MONJORONSON: Oui, en effet. Cependant peu se sont entraînés ou ont reçu un entraînement pour communiquer facilement avec ceux de l’au-delà. Cela s’apparente au processus de la Transmission/Réception, mais en fait ils visualisent cette entité, cet être en eux. Beaucoup de ceux qui perçoivent le voile, qui ont fait l’expérience de ce voile, le fait qu’il devienne plus transparent, ont souvent des conversations avec ceux qui sont dans l’au-delà, dans le royaume morontiel. C’est un début de leur éducation pour séjourner de l’autre côté. C’est un début de leur apprentissage pour la compréhension des leçons de la vie matérielle qui leur avaient été enseignées lors de leurs années antérieures. Ceux qui approchent de la mort ont beaucoup de questions concernant leur vie. Ces épisodes qui sont restés incomplets, - ces relations qui ont fini sans explications et sans être terminées. Il y a de nombreuses expériences dans la vie mortelle qui sont inexplicables pour ceux qui vont franchir le pas, mais qui peuvent recevoir une explication par les efforts de ceux venus leur rendre visite de l’au-delà. Cela peut être une période de préparation importante pour ça.
Vous verrez ces individus qui sont près du voile, approcher du voile et s’en retirer, y aller et s’en retourner, quand ceux dans le monde matériel leur demandent de manger, de se laver, de se reposer ou de s’habiller. Souvent, ceux qui sont dans le règne matériel sont totalement inconscients de ce qui se passe, et se montrent hostiles envers l’expérience de celui qui est en train de mourir. C’est une situation très regrettable, car elle créé une dissonance, une fracture dans l’énergie de clôture, elle rompt le flux harmonieux de la continuation de l’expérience spirituelle de l’individu. Ce n’est pas une bonne idée de dire aux vieillards qui viennent de parler à leur tante, leur oncle, leur père ou leur mère, leur frère ou leur sœur, ou encore à quelque grand parent qui ont déjà fait la traversée, qu’ils sont mentalement malades ou fous, ou qu’ils ont perdu leurs esprits. Il y a une acceptation hostile de la présence de ce voile, mais mes amis, vous qui avez 30 ou 40 ans, et qui êtes totalement immergés dans le monde matériel, vous vivez aussi avec ce voile. C’est simplement qu’il fait 30 centimètres d’épaisseur, et que vous aussi n’admettez pas son existence.
La mort, la méditation et les expériences mystiques
Pour ceux qui ont pratiqué la méditation et qui ont eu des expériences mystique, ceci est beaucoup plus facile à accepter. Que les soignants acceptent cette réalité, fait partie de la facilité de mourir, et à vrai dire facilite la mort. Souvenez-vous que je vous ai donné le conseil d’assister ceux qui vont mourir, d’expérimenter ces états d’altération de la conscience plus lucidement, avec plus de compétence, plus consciencieusement pour engager ceci plus facilement. Cela fait partie du processus de mourir consciemment. Cela peut être une expérience très enrichissante et édifiante quand c’est fait avec un esprit ouvert, dans la paix plutôt qu’en présence d’une audience et d’un environnement hostiles. Vous comprenez ?
Vicki: Je comprends bien, et je crois que vous nous avez donné une quantité de connaissances qui ont contribué à élargir notre compréhension. Je crois que c’est un bon moment pour terminer notre session. Je suis cependant certaine que dans le futur je vais avoir d’autres questions concernant les vieillards.
MONJORONSON: J’espère que vous aurez des questions concernant les soignants qui s’occupent des vieillards. Ce serait utile. Vous en avez déjà parlé il y a un moment déjà, et ce pourrait être l’occasion d’en reparler.
Vicki: D’accord. En retour cela pourrait nous aider pour définir ce que nous pouvons faire. J’apprécie ce conseil pratique. Je vais y réfléchir pour notre prochaine session. Une fois de plus, merci Monjoronson. J’apprécie vraiment votre présence et la transparence des réponses que vous nous donnez. Elles sont grandement appréciées non seulement par moi, mais par d’autres lecteurs dont nous recevons les commentaires. Merci beaucoup. (C’est un très grand plaisir).
FIN